Et si on arrêtait de courir après la rentrée ?
- Publié le
Mercredi 03 septembre 2025
Hello toi,
Tu sais quoi ? J’avais hâte de me poser ici, comme on le ferait entre amies, avec un thé fumant et une couverture douce sur les genoux.
Ce blog, j’ai envie qu’il devienne notre petit rendez-vous. Un coin calme. Un souffle lent dans la tempête du quotidien.
J’y déposerai des pensées, des bouts de vie, des routines imparfaites, des éclats de créativité.
Un journal sans filtre. Avec douceur, franchise et un brin de poésie.
Alors installe-toi bien… Je te raconte.
Chaque mois de septembre, c’est pareil. Une énergie qui monte, une envie de tout refaire, tout reprendre, tout optimiser. Une frénésie. Mais cette année, j’ai décidé que ma rentrée ne serait pas une course. Elle serait une danse. Une douce productivité…
Je vais avoir 40 ans. Et je n’ai jamais été aussi bien dans mes baskets. Comme si, d’un coup, j’avais réuni les pièces de mon propre puzzle.
La rentrée m’a toujours fait cet effet d’élève avec ses nouvelles fournitures, ses crayons bien taillés, et cette excitation de commencer une nouvelle année. Mais là, c’est encore plus fort. Parce que cette année, j’ai décidé d’écrire ma propre copie.
J’ai créé un planning qui me ressemble. Un équilibre presque parfait entre travail, vie de famille, sport, lecture, création… et même ménage (oui oui). Tout est fluide. Le matin je me réveille avant la sonnerie, excitée par la journée qui m’attend. Le soir, je m’endors avec le sourire.
Je ne cherche plus la performance. J’ai troqué les journées à rallonge contre des journées courtes, denses, puissantes. J’appelle ça la douce productivité. Le rythme qui me convient.
Et surtout, j’ai compris un truc essentiel : Ma voix compte autant que celles des autres…
Je m’écoute. Je m’adapte. J’avance à mon rythme. Et c’est fou ce que ça change tout
Hello Kit fait partie intégrante de cette vision. Ce n’est pas qu’un métier, c’est l’espace que je me suis créé.
Un endroit où je peux bosser en chaussettes élégantes, avec une playlist en boucle, une bougie allumée, et des idées plein la tête.
Chaque mois, avec les box, je crée une bulle de douceur pour celles qui, comme moi, veulent ralentir sans s’arrêter.
Si j’avais un conseil que j’aurais aimé que l’on me donne il y a quelques années, ça aurait été : Ecoute-toi. Vraiment.
Lever le pied ou accélérer. Imaginer son idéal et essayer de le frôler. Petit à petit. Pas besoin d’exploser d’énergie dès la première semaine. Il suffit juste de faire. De faire pour soi.
Et surtout, de se rappeler que dans le tumulte de la rentrée, prendre du temps pour soi, ce n’est pas du luxe. C’est une question de survie.
Je me demande, si toi, qui me lis, oui toi : est-ce que tu arrives à te choisir ? Pas seulement le dimanche, quand tout est calme. Les jours où il y a la tempête. Que tout le monde te sollicite et semble penser que tu es indispensable. Est-ce que ces jours-là, aussi, tu arrives à te faire une place ?
Tendrement,
Carole
